Ravwyrn vint se recueillir au temple. À sa grande déception, le Dieu des Verashemaeins n'y était pas idolisé.
Lorsque Ravwyrn se dirigea vers la majestueuse sortie de marbre, On transperça la paume de la main gauche de Ravwyrn, si bien qu'il poussa un cri d'effroi en regardant sa main crispée, toutefois, sans blessure.
--"Ce Vorr va me rendre fou... je vais m'en débarrasser une fois pour toutes!"
C'était décidé. Ravwyrn communiquerait à Vorr.
Il n'était pas très doué en télépathie, et envoyer un pigeon ne serait pas sécuritaire.
Il se servirait de son orbe de nature, comme pour tous les sortilèges trop puissants pour être faits mains nues.
Il sorti rapidement du temple, boitant péniblement, tant la douleur était insupportable.
À peine eut-il franchi quelque mètres hors du temple qu'il traça un cercle invocatoire, une étoile et quelques symboles sur le sol de terre battue, avec son trident.
Le sol sur lequel il reposait, la figure qu'il avait tracée, tout se mit à briller.
Ravwyrn au centre du cercle, en position du lotus, murmurait ces mots :
-- " Vorr. je sais que tu m'entends -- Niais. Je n'ai pas entendu ce que tu as essayé de me dire, sauf quelques murmures. Il faudra trouver un sortilège plus puissant pour me contacter. La distance entre nous est grande. La seule chose que j'ai réussi à comprendre, c'est que tu étais toujours pris sur ce bateau maudit par les vagues. "
-- " J'ai de plus grandes préoccupations que celles de te sauver pour l'instant. Couper ce lien qui nous unit. Tu as détruit la confiance que j'avait en toi, alors détruit ce lien. Je ne te sauverai pas avant que tu m'ailles libéré, même si te tuer devenait nécessaire."
-- " Tu n'es pas le seul à savoir manipuler la magie. Il n'y a que deux choses qui pourraient nous séparer, et tu le sais. Alors agis avant que ta vie n'en dépende . J'ai des ingrédients à récolter. "
--" Tu apprendras, bien à tes dépends, que la magie est un lien qui peut se briser. Le seul vrai lien qui ne peut être rompu est celui que j'utiliserai contre toi. Tu devras trouver ce lien toi-même si tu veux survivre. Aurevoir, ou peut-être même, Adieu!"
(Suite a la place Publique)