Les cachots

Dans les plus sombres parties quartier général... On entend prèsque les âmes torturées crier à l'aide au travers des murs de pierre noire.
Un léger tapis d'eau humidifie les pierres constituant le sol des cachots.
Les seules, faibles source de lumière se voient englouties par l'obscurité omniprésente en ces lieux.

Une fois aux cachots, on pu apercevoir un sourire en couin sur le visage froid de Kalix... Ses longs cheveux emmenaient un air mystérieux sur certaines facettes que peu de gens connaissent sur cet homme. Une flamme dansait dans ses yeux... La rage qu’il avait eu à se faire neutralisé si facilement par l’elfe lui donnait une centaines d’idées de torture qui passaient toutes à une vitesse folles dans sa têtes. Le seigneur était dans son élément ; un endroit sombres et effrayant, les murs et le sol tapissé d’eau, des cris intense de d’autres prisonniers et surtout, l’absence de la lumière du jour !

Kalix eu le plaisir de s’occuper lui-même de l’elfe, celui-ci inconscient. Il le prit par le coup et le jeta dans une cellule avec tant de force que s’il aurait heurté le mur, sa tête aurait éclatait faisant alors jaillir une quantité de sangs qui aurait fait rire les soldats !

Il ferma la grille de la cellule et les soldats partirent. Kalix et Derrown s’assirent sur un banc à l’avant de la pièce fermé où se trouvait l’elfe blanc. Les deux esprit du mal discutèrent en attendant le réveille du magicien. Après plus de trois heures de discussion sur un plan infaillible afin de conquérir une certaines parties des royaumes ennemies, les deux elfes noirs entendirent des toussotements... Ils approchèrent de la cellule et avec joie, l’elfe était accroupi sur lui-même se tenant le ventre !

- Bonjour ! dit Kalix en riant, On voit que t’es petits plans ne fonctionnes pas toujours !

Ravwyrn se réveilla dans un cachot.. Il entendait une faible voix lui dicter quelques mots... Rien de plus. Il distinguait une forme floue qui se tenait devant lui.
Il releva la tête et lui baya au visage.

Il se réveilla et pu distinguer la sombre silhouette appartenant au combattant qu'il avait pétrifié dans la glace. Certes, il pourrait s'échapper. Mais son évasion est maintenant comme une pomme. Il faudra attendre qu'elle soit mûre juste à point avant de croquer dedans, pour en récolter tout le jus.

Mais surtout, il devait attendre la présence de trois facteurs déterminants.
Son orbe. Où était-elle ? Un peu plus loin, Ravwyrn n'eut pas de mal à la distinguer. Les nuages qui résidaient dans celle-ci n'arrêtaient pas de s'agiter. Un simple sortilège de l'actoum lui permettrait de la récupérer. Mais pas maintenant..

Facteur numéro deux, lui, était probablement déjà en route. Qui d'autre bien sûr, que Silver, sa fidèle libellule, pour l'aider à se sortir d'un pétrin... encore une fois ?

Mais le dernier facteur serait, sans aucun doute, celui qu'il aurait bien peine à appeler... Mais aussi, à contrôler.
Le fait simple qu'ils allaient le torturer, cependant, accélèreraient sa venue.
Alors, pourquoi ne pas s'amuser un peu, l'insolence a parfois son prix, mais Ravwyrn sait que tôt ou tard, cette monaie lui reviendrait.

Ravwyrn commença à étirer ses membres supérieurs, et puis fit craquer son cou.

-- " Alors. Ça doit être vous, Kalix. N'est-ce pas ? Pour un seigneur du mal... Je m'attendait à plus... Un elfe aussi jeune et inexpérimenté que moi aurait eu raison de toi si tu n'aurais pas eu cette armée au bout des lèvres. Pitoyable."

Ravwyrn commença à sourire malicieusement en observant l'intendant se mordre la lèvre supérieure avec ses canines qui perlaient dans l'obscurité.

-- "Et toi, le lézard sur-vitaminé. Qu'est-ce qui te prend de rire ? Un sortilège d'air mineur a eu raison de ta conscience. Tu sais ce qui se serait passé si le gentil magicien en aurait prit un plus puissant?"

La rage commença à s'installer dans la pièce. Très bien... Excellent même. Deux pierres deux coups, bravo Ravwyrn.

Kalix se mit à rire. Il regarda le jeune homme tentait de choqué son collègue de guerre...

- Tu crois que toi, jeune elfe blanc, pitoyable magicien, pourrait mettre à fin le plus grand seigneur de tous les royaumes ? Et bien on verra ça !

Il entra dans la cellule et d’un geste de la main il propulsa une espèce d’énergie de vent qui envoya l’elfe au mur. Il atterrit sauvagement sur le sol.

- Derrown, laisse moi seul !
- Oui maître !

Celui-ci ferma la grille et monta en haut. La respiration de l’elfe blanc accélérait. Ce qui laissait croire qu’il avait très peur. Kalix se pencha afin de regarder droit dans les yeux du petit. Il dégaina son épée et la mit à la gorge de l’elfe. Des goûtes de sueurs apparaissait sur le front du petit. L’humidité de la pièce en était sûrement la cause... Ou peut-être qu’il avait trop peur...

- Tu n’es pas d’ici toi ? Non !? Car si tu l’es, tu dois être un ignorant ! Tout le monde de Kahelia sais que je suis l’être suprême ici ! Tu connais l’histoire de Xyracs ? Le dieu du mal qui emmena son peuple à la domination total ? Celui qui créa la race des dragons, orcs et elfes noirs ? Le dieu le plus puissant jusqu’à ce jour ?

L’homme un signe de tête insinuant qu’il la connaissait... Il lui répondit alors...

- Un homme m’en a parlé...

Les yeux de Kalix devinrent rouge vif, sa colère montait !

- Tu n’es donc pas d’ici... Et tu ose m’insulter !?

Il cria alors au garde,

- Il est temps qu’il souffre jusqu’à ce qu’il veuille en mourir !

Un gaz s’échappa alors d’une bouteille lancer par les gardes. Kalix se leva et marcha vers l’extérieur de la cellule.

- Aussitôt qu’il dort, je veux qu’on lui coud les yeux à la peau...
- Bien maître !

Kalix se tenait droit devant la grille, une faible lueur venait éclairer son visage représentant la haine. Ses pensées étaient horribles... Ce jeune homme se croyait supérieur à un dieu ? Il devait comprendre qu’il n’était pas le bienvenu en terres ennemies !

Son plan ne fonctionnait pas tout à fait comme il l'aurait souhaité, mais Ravwyrn gardait espoir. Il trouverait bien un moyen tôt ou tard de faire tourner le vent en sa faveur.

Le vent... Le vent! LE VENT!

C'était maintenant ou jamais.

-- " Actoum!" cria-t'il, en tendant la main vers son orbe.
La sphère dont les couleurs passèrent du verdâtre au vermeil s'envola vers la main de Ravwyrn. Il la reçu, avec un léger manque de balance, et tout en s'éfforcant de ne pas respirer le gaz, invoqua :

-- "Aeroïs Godlazenn"

Un vent de poudre dorée se leva et balaya la capsule maudite et le gaz qu'elle rependait vers les soldats, et vers Kalix. Les soldats tomberent comme des mouches, mais Kalix, lui, semblait invulnérable à ce gaz.

-- " Les elfes noirs, tu les as convertis à partir d'elfes blanc. Les orques, tu les as alliés, et la seule créature que tu aies véritablement créé est défunte depuis maintenant trois siècles! Le pseudo-dieu que tu prétends être devra en faire bien plus pour mettre Ravwyrn Daku au tapis!"

Ravwyrn reprit une profonde respiration, satisfait d'avoir piqué la colère du démon, et puis, ses yeux se remirent à Briller. Le sortilège d'Hyperpuissance écrasa la bourasque dorée qui soufflait dans un synchronisme parfait.

Ravwyrn défonça le mur droit de sa cellule, le laissant s'enfuir dans le grand cachot. Il lui fallait maintenant trouver les escaliers... Mais où étaient-ils ?

L'immensité du cachot se transformait en arène, car Kalix gardait le seul escalier disponible.
Le Seigneur du mal mit le pied sur la bouteille, et elle explosa. Il s'avançait lentement en fixant Ravwyrn d'un regard démoniaque.

Kalix marchait d’un pas lent vers le jeune elfe. Celui-ci accroupit, replié sur lui-même à cause du choc lors de la destruction du mur, ne pouvait plus s’échapper. Un vent féroce se fit sentir soudainement. La peau mauve foncé du seigneur tournait graduellement sur un tint noir total. Ses pupilles devinrent plus pointus et la couleur de ses yeux virait au rouge sang. Tout en marchand, sa posture devint plus droite et plus costaude. D’étranges ailes de dragon noir lui poussaient au dos. Ses dents se transformèrent en canines. Le vent stoppa et sa marche aussi. L’elfe noir avait reprit sa forme de dieux du mal... Xyracs le puissant esprit du mal ! Il s’était pourtant promis de ne jamais reprendre sa véritable forme. La colère l’avait sans doute mené à la trahison de ses valeurs.

D’une voix plus roque et plus puissante qu’avant, il s’adressa à l’elfe.

- Je pourrais te dématérialiser d’un seul geste de main ! Je pourrais créé un nouveau continent d’une seule pensée, je pourrais détruire ce monde d’une seule incantation ! Mais te voir souffrir me sera plus amusant !

L’elfe l’évitait du regard. Pourtant, il n’avait pas l’air de saisir l’ampleur de ces gestes envers le dieu. Kalix, ou plutôt, Xyracs se releva et d’un geste de main, il fit léviter le petit. « Tu ne peux plus bouger, tu es sous mon contrôle ! », c’est ce qu’il lui avait envoyé comme pensé. Il se mit à marcher vers une nouvelle pièce. L’elfe lévitait derrière le dieu puis soudainement, une libellule de taille hors du commun arriva spontanément ! Un sourire apparut alors sur le visage du magicien. Cette elfe, en voyant l’insecte, cria :

- Silver !

On put lire à ce moment sur le visage du dieu un regard surpris et à la fois dégouté.

- C’est... Ton insecte ? lui demanda-t-il.
- Oui...

Xyracs regarda l’insecte un moment. Il avait l’air d’être chère aux yeux du petit. Une idée lui parcourut alors l’esprit. Il leva sa main vers l’insecte. Celui-ci stoppa sa course et se dirigea lentement vers le dieu. La libellule se plia sur elle-même et poussa un cri strident. Du sang se mit à couler des yeux de l’insecte. Elle poussa un dernier cri et se raidit totalement. Les organes internes de la libellule se contractaient. Du sang sortit alors de sa peau, de partout. L’insecte tomba sur le sol et mourut devant l’elfe.

Une larme coulait aux bords des yeux du petit magicien. Xyracs ricana et continua sa marche vers la pièce. Il ouvrit alors une porte, une grande porte noir et blindé. La pièce qui s’y cachait était petite, très petite, il y avait de la place pour une seul personne. Le dieu le lança dans celle-ci et ferma la porte. Ce que l’elfe ignorait, c’était que derrière la porte se cachait des énormes pieux tout aussi coupants ! Un moindre petit geste pourrait faire souffrir l’elfe comme il n’avait jamais souffert.

Xyracs entendit alors un bruit en haut du cachot, probablement Derrown qui descendait. Personne ne connaissait le secret de Kalix. Il ne fallait pas que son secret se répande... Car si les autres dieux l’apprenaient, il se ferait enfermé à nouveau par ceux-ci. Le dieu devint alors tout illuminer. Une grande lumière jaillit de tous ses membres laissant une grande énergie s’expulser de son corps. Une fois la lumière éteinte, Kalix était de retour. Il retrouva son corps qu’il aimait tant !

Il cogna un peu à la porte de l’elfe. Il l’entendit pleurer, pleurer pour son insecte, pleurer à cause d’une peur trop intense. Kalix dit alors à l’elfe d’une voix forte,

- Ça t’apprendra à défié un Seigneur d’un peuple, d’un royaume ! Mais je tiens tout de même à te remercier... À te remercier pour m’avoir donner un peu d’action dans ma semaine et surtout pour m’avoir donné l’oportunité de voir mon armée à l’œuvre ! nous sommes enfin prêt ! Crois-moi ! Ta race d’elfe blanc périra dans d’énorme souffrance !

Kalix se mit à rire tout en montant rejoindre Derrown !

Vorr arriva devant une grande tour. Les cahots se situaient surement dans les sous-sols… L’endroit était gardé par plusieurs soldats, et la seule porte qui menait à l’intérieur de la tour était surveillé par quatre hommes. Essayer de tout les vaincre était de la pure folie… Il fallait trouver un moyen astucieux de pénétrer à l’intérieur sans déclencher de combat. Vorr eu soudainement un sentiment de grande peur, un sentiment de haine dérisoire… Ca ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose ; Il était la. Mais comment…? Comment pouvait-Il être la !? Vorr refusait d’y croire, mais ca avait pourtant l’air bien réel. Seul Ravwyrn pourrait confirmer ces dires… Peu importe s’Il était la, il fallait a tout pris entrer dans cette maudite tour.

Vorr eu soudain une idée… Il avança pour que les gardes puissent bien le voir, pis alla vers un des hommes qui garait la porte.

-Bonjour, je suis le mage que votre commandant a demandé.
Vorr espérait seulement qu’il soit assez naïf et incompétent pour croire ca… C’était sa seule chance. Le garde fronça les sourcils, il n’avait pas l’air vraiment convaincu…

-Oui, bien sur… Il est au deuxième étage.
Super, ca avait marché ! Vorr avança vers l’intérieur, mais un autre garde lui bloqua le passage… C’était trop facile pour être vrai…

-Vous êtes… Un elfe blanc ?!
Misère… Vorr n’avait pas pensé a celle la ! Il fallait réfléchir, et vite !

-Mais…J..Je suis prisonnier de guerre, vous avez tué ma famille, mes en…
Le garde lui coupa la parole ;

-Ouais ouais, c’est bon, entre.

Vorr entra dans la tour. Il arriva dans une petite pièce qui contenait deux escaliers ; un vers le haut et un vers le bas. Il prit celui qui mène vers le bas, puis abouti dans une pièce plus grande. L’endroit était désert… Il observa autour de lui, et vit les restes lugubres d’un insecte giser sur le sol… Ca lui rappelait quelque chose… Oh, oui, cet insecte géant que Ravwyrn appelait Silver… Ca voulait dire qu’il n’était pas bien loin de Ravwyrn. Il fouilla la dépouille de l’insecte, puis lui arracha le cœur. Il le déposa ensuite dans son sac puis continua d’avancer dans la pièce.

Il entendit des cris faibles… Des cris de peine, de douleur, de peur… Les cris de Ravwyrn. Il marcha vers la source du bruit et fini par arriver devant une porte… Le bruit venait de l’autre coté. Il tenta d’ouvrir la porte, mais celle-ci était fermée à clef. Vorr fouilla dans son sac quelques instants puis en sortit de l’Herbe d’Anpavillion, une herbe très rares que l’on retrouve a certain endroit de la Grande Forêt. Il déposa l’herbe sur la poigné de porte puis profana quelque mot magique ; c’était un sors mineur pour crocheter la serrure.

La porte s’ouvrit, laissant paraitre un Ravwyrn qui n’avait pas l’air très content… Vorr le prit par le collet puis le regarda droit dans les yeux.

-Était-il ici ?! Xyracs, était-il ici !?
Ravwyrn ne répondait pas… Vorr le secoua dans tout les sens, puis répéta sa question en haussant le ton.

-Était-il ici !? Répond moi !
Ravwyrn finit par répondre d’un simple hochement de tête… Alors Vorr avait eu raison de ses sentiments… Il était ici. Des pas se firent entendre… Quelqu’un arrivait vers eux. Vorr entra vite dans la petite pièce, puis referma la porte. Il était maintenant prisonnier, avec Ravwyrn…

Ravwyrn prit un élan pour se sortir du "torturoire" dans lequel il était. Entre deux sanglots, il arracha le coeur de Silver des mains de Vorr et le remit dans sa dépouille.

Les blessures de Silver commencèrent à se cicatriser rapidement, et la libellule revint à la vie. Cependant, sans assez de force pour se déplacer. Ravwyrn était encore trop faible pour pratiquer une résurrection majeure. Il devait retourner à Verashemae, devant l'idole de marbre, pour revoir son amie avec la totalité de sa vitalité d'avant.

Ravwyrn se releva d'un bon, devant l'ombre grandissante devant les escaliers. Toute la rage qu'il avait accumulée, contre Xyracs, les souffrance qu'il lui avait imposé... Et la mort de Silver, Ravwyrn le cria, en un seul mot, plus déchaîné que jamais.

-- " AURIZAM!!!"

Le sortilège de l'Aura, ou l'Aurizam, était le sortilège de nature le plus absolu que Ravwyrn connaissait. Il s'en servit pour redonner le plus de force possible à Silver.

L'ombre continuait de grandir, et puis finalement, une silhouette se dessinait sur les dales de pierre qui composaient le plancher.
Mais Vorr le prit par le bras et le ré-enferma avec lui dans la petite pièce dont il venait de s'échapper.
Ils étaient maintenant une libellule, un magicien et un elfe mystérieux, coincés dans une toute petite pièce.

Gabriel était recouvert de poussière et de pierres. La destruction de sa cellule avait été cosé par un elfe blanc qui avait l'air de se battre contre... Kalix...le grand Seigneur Noir. Au moment de la destruction, les pierres l'avait complètment engloutit laissant malgré tout un simple espace de visions pour le prisonnier. Il avait vu le Seigneur se transformer soudainement, mais il ne savait pas en quoi, ni pourquoi ses pouvoirs s'était tout à coup étendu à un point énorme. Gabriel resta caché jusqu'à ce que tout se calme.

Lorsqu'il vit un autre arrivé, un stresse énorme l'envahit à nouveau. Mais il réalisa rapidement qu'il semblait bon lorsqu'il lébera l'homme. Gabriel expulsa les roches de sur lui et se leva d'un bon. Tout de même épuisé ; ça faisait plus d'un mois qu'il y était enfermé, il essuya la poussière qui le couvrait et sortit de sa cellule. Il prit son arme qui était accroché sur le mur à l'extérieur de la célulle. En la prenant, d'autre armes tombèrent sur le sol faisant alors un bruit énorme. Les deux inconnus se cachèrent alors dans leur cellule sur le coup.

Gabriel se dirigea alors vers leur petit pièce. Celle-ci était fermé à clé. Il se concentra alors et propulsa un jet de feu sur la sérrure. Le metal de celle-ci devint orange puis rouge. Le métal devint si chaud qu'on entendit la porte grincer puis le métal couler. Gabriel tourna la lame vers le hau et frappa la sérrur avec le bas de son arme. Celle-ci éclata et la porte s'ouvrit. Les deux elfes blancs avaient l'air éffrayé.

- Bonjour, je me nomme Gabriel ! Je suis un guerrier mage... enfermé ici depuis déjà un cycle lunaire ! Heureux de vous voir saint et sauf !

Il leur présenta sa main en guise d'amitié tout en leur souriant !

-- " Un mage... Vous savez contrôler le feu, si je me fie aux apparences.. "

Ravwyrn laissa Vorr se dégager de la petite pièce en premier, voulant éviter tout faux-mouvement qui pourrait lui occasionner des blessures atroces.
Silver toujours dans ses mains, le souffle saccadé, Ravwyrn ne faignit même pas de regarder dans les yeux celui qui venait de se présenter. Son regard était posé sur sa vielle amie, et son piteux état.

Puis, une merveilleuse idée lui vint à l'esprit.

-- " Dis moi. Tu crois que tu saurais faire fondre de la pierre, si je t'aide un peu ?"

Certes, Ravwyrn n'avait aucun contrôle sur le feu. Mais ses pouvoirs sur l'air, eux, pourraient bien leurs être très utiles...
Il plongea ses yeux dans les yeux du mage, et puis, l'idée se fit comprendre.

Gabriel sorti son wand et le posa sur son menton. Il inclina la tête pour regarder vers le plafond, et il se mit à souffler. Un soufle ardant , de feu, apparut et commança à faire fondre la pierre.
Ravwyrn fit souffler une bourasque sur le feu, pour lui donner encore plus de puissance. Et finalement, du magma s'écoula d'un trou qui grandissait, grandissait, et grandissait, au plafond. Ravwyrn utilisa le sort d'air qu'il avait déjà conjurer pour modeler la pierre fondue, et puis la faire refroidire.

Ils avaient maintenant un escalier d'où sortir en toute discrétion. Du moins, c'est ce qu'ils eurent cru...

Comme il entamma de monter la permière marche de l'escalier de pierre, Ravwyrn tomba sur le sol, et s'évanouit. Une fois de plus.

Vorr soupira… Il lui avait déjà dit ; il ne fallait pas abuser de la magie… Il se retourna vers le nouveau venu. Ses vêtements étaient en lambeaux, ca devait faire quelques temps qu’il était emprisonné ici… Vorr ne se souvenait pas exactement de la durée d’un cycle lunaire, mais ca devait faire plus ou moins un mois. Il était plutôt accueillant, et avait l’air fort sympathique. Vorr lui tendit la main ;

-Bonjour, moi c’est Vorr, et lui, euhm… Lui c’est Ravwyrn.
L’inconnu lui serra la main, puis se présenta a son tour ;

-Moi c’est Gabriel, heureux de vous connaître !

Vorr s’assit sur ce nouvel escalier de pierre, puis regarda Ravwyrn, évanouit, à coté de lui. En le regardant, une idée, ou plutôt une révélation, lui vint a l’esprit… Kalix l’avait surement maltraité un peu, ne serait-ce qu’une petite blessure… Cependant, Vorr n’en avait nullement éprouvé… Il chercha sur sa ceinture, mais ne trouva rien… Il avait perdu sa dague. Sans elle, il ne pouvait rien faire, ou presque, et le lien qui les unissait était temporairement rompu. Il devait a tout prit la retrouvée…

- On a pas le temps d’attendre qu’il se réveil…
Vorr prit Ravwyrn, puis le mit sur son épaule. Il gravit l’escalier, et Gabriel le suivit. Ils arrivèrent dans une pièce sombre et déserte, qui semblait ne pas déboucher sur aucune autre pièce… Des bruits de pas résonnaient sur les murs ; ils venaient surement des cachots qu’ils venaient de quitter.

-Tu crois être capable de fermer le trou ?, demanda-t-il à Gabriel.
Vorr déposa Ravwyrn sur le sol, puis attendit une réponse.

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